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jeudi, 10 janvier 2019

Douce France : 1968-2018 – la descente aux enfers !

Publié par Guy Jovelin le 10 janvier 2019 

La crise sociale des Gilets Jaunes permet d’analyser ce qui s’est réellement passé depuis un peu plus de 50 ans. Les quelques miettes de droits acquis sont de plus en plus enfouies sous une dictature policière mondialiste. 

Les manifestations des Gilets Jaunes réprimées violemment depuis le début, illustrent mes propos ci-dessus. Pour preuve : au moins 10 morts sur des sites occupés par les Gilets Jaunes, 12 yeux crevés, 3 mains arrachés. En tout, 2891 blessés. 

Au-delà des exagérations journalistiques qui rabâchent sans cesse que les Gilets Jaunes sont violents, il n’en est rien. Les quelques casseurs infiltrés n’entrent pas dans ce débat, ainsi que les quelques débordements. Si les 200 000 manifestants dans les rues lors de l’acte IV avaient été vraiment violents, le coup d’état aurait déjà eu lieu et l’armée serait depuis sur le pied de guerre. C’est peut-être pour ça que Macron vient d’accorder une prime exceptionnelle aux généraux. Armée bien payée, sécurité renforcée et soulèvement annihilé .  *1

Castaner et quelques procureurs ont beau aboyer que la France est dans un climat insurrectionnel, il n’en est rien. Mais il faut bien justifier l’emploi des armes de guerre, des chars remplis de poudre incapacitante et des milices plus ou moins privées. Excellente excuse aussi pour dédouaner les violences policières de plus en plus nombreuses. Le permis de mutiler et de tuer est open. 

Revenons à la descente aux enfers depuis 68. En fait, la dégringolade commence bien avant, au moment où les plans mondialistes ont été mis en place. Impossible dans un court billet de tout exposer, mais dans les grandes lignes, on peut élaborer une synthèse. 

À l’ouest la main mise américaine en Europe commence en 1917. Coïncidence ou pas, la révolution bolchevique démarre la même année. 

24 octobre 1945, création de l’ONU. Grande base de la mondialisation. L’ONU est là pour garantir la paix dans le monde. Vu le nombre de conflits depuis sa création, elle a échoué. Mais elle permet d’étendre et de dicter la loi des pays industrialisés vers le reste du monde.

Création de l’OMS 7 avril 1948. Sous couvert d’actions humanitaires, pas mal de scandales. Les vaccins en sont un exemple *2 et *3 (Roselyne Bachelot et le H1N1)

Parallèlement, l’AAP (Association Américaine de Psychiatrie, fondée en 1844), explose en budget et en expérimentation diabolique depuis 1945. 

Extrait de Wikipédia :  » La lobotomie connaît son essor après la Seconde Guerre mondiale, notamment avec l’invention américaine de Walter Freeman : le pic à glace. On estime que quelque 100 000 patients furent lobotomisés dans le monde entre 1945 et 1954 dont la moitié aux États-Unis. Freeman parcourt les États-Unis dans les années 1950 dans un autocar équipé pour pratiquer des lobotomies « en série », enfonçant ce pic à glace dans le lobe orbitaire des patients après avoir soulevé la paupière (lobotomie trans-orbitale), moyennant parfois une anesthésie locale. Cette pratique, le plus souvent combinée à des électrochocs, a alors un grand succès (grand mouvement de « l’hygiène mentale ») et on estime que Freeman à lui seul lobotomisa quelque 2 500 patients (ou 4 000 patients selon l’article « Lobotomie »).

On cauchemarde. Comment peut-on faire confiance encore aujourd’hui à une pseudo-science qui continue à pratiquer des électrochocs ? Pardon, le terme est plus chic aujourd’hui : l’électrochoc est devenu sismothérapie. Une petite sismo ma chère ? Un électro chic ? 

Et pourtant, la psychiatrie et la psychologie ont envahi notre quotidien. Pire que la gangrène. Si vous cherchez qui est responsable du déclin culturel de notre civilisation, vous avez une partie majeure de la réponse. D’œuvres d’art hideuses achetées à prix d’or par nos institutions en passant par le groupe « musical » invité par Macron le 21 juin dernier à l’Elysée conforteront cette déduction. *4 (Jamais entendu quelque chose d’aussi nul et de mauvais goût. Un spectacle dégradé, autorisé, et voulu par le maître des lieux) 

Le ministère de l’Éducation nationale n’est pas en reste. Il est totalement anéanti par les Psychs. Pour preuve, le niveau catastrophique des élèves aujourd’hui. Le niveau d’éducation est complètement à la ramasse. Pas étonnant que bon nombre de jeunes soient paumés et incapables de travailler correctement. 

En résumé, nous avons la main mise américaine et européenne sur le monde entier. La grande finance internationale (Rothschild, Rockefeller, Morgan Sachs, Georges Soros, Bill Gates), les géants de la chimie (Monsanto, Syngenta), les géants agro-alimentaires (Nestlé, Associated British Foods PLC, Coca-Cola, Danone, Général Mills), les laboratoires pharmaceutiques (Bayer, Hoechst), les ventes d’armes (Palmarès dans l’ordre : USA, Russie, France, Allemagne et Chine), les pétroliers (ExxonMobil, BP, Total), les services secrets et une immigration massive incontrôlée et déstabilisante. (Une immigration bien faite est nécessaire. Pas le pacte de Marrakech que Macron vient de signer *5) 

Revenons aux évènements de 1968 : 
Les prémices du mouvement de contestation ont effectivement eu lieu le 22 mars 1968, à l’issue d’une assemblée générale emmenée par Daniel Cohn-Bendit à la faculté de Nanterre. (Bien rangé et riche le lascar. Mais pas blanc-bleu).
Ces événements, enclenchés par une révolte de la jeunesse étudiante à Paris, puis gagnant le monde ouvrier  par le biais des syndicats sur une grande partie du territoire, constituent le deuxième plus important mouvement social de l’histoire de France du XXe siècle. (le plus important mouvement social étant celui de 1936)

À l’aube du 21eme siècle le mouvement social des Gilets Jaunes dépasse le mouvement de mai 68. Aura-t-il gain de cause ? Je l’espère. 

Paradoxalement, la crise de mai-juin 1968 survient au terme d’une décennie de prospérité inégalée. Sur le plan économique, c’est l’apogée des « Trente Glorieuses », avec un taux de croissance stable de l’ordre de 5  %. 

Chiffres de 1968 :
– nombreuses fermetures d’usines dans le textile, la mécanique, la métallurgie  
– entre 470 000 et 500 000 demandeurs d’emploi  
– cinq millions de personnes sous le seuil de pauvreté 
– deux millions de personnes perçoivent des salaires de l’ordre de 400 ou 500 francs par mois.
– Bidonvilles à Nanterre

Chiffres de 2018 :
– Les bidonvilles n’existent plus, mais les SDFs s’entassent sous les ponts. 14,628 millions de personnes touchées par la crise du logement selon la fondation Abbé Pierre *6
– la plupart des usines importantes ont fermé et ou sont délocalisés. 
– 3,718 millions de demandeurs d’emploi
– 8,8 millions de pauvres 

Pourtant, 68 a débouché sur une augmentation de 35 % du SMIG à 600 francs par mois et de 10 % d’augmentation des salaires. (entre autres)

Cherchez l’erreur. Incompétence des gouvernements depuis 68? Incontestablement car la situation s’est considérablement dégradée.

Un vernis social bobo inventé depuis Mitterrand a donné l’impression que le SMICARD était plus heureux. Il n’en est rien. 

Les bobos ont brouillé les pistes en changeant les appellations et en nous assommant de taxes indirectes. Ils ont donné l’impression de prendre en considération la France d’en bas. Ca fait plus chic d’appeler sa femme de ménage une technicienne de surface. L’éboueur a eu droit à son terme ronflant : un agent de propreté urbaine et caissière des supermarchés est devenu hôtesse de caisse … Tout ce cirque est à vomir,  car la paye et les conditions de travail ont peu évolué. Nombreux CDDs et cadences infernales dans les grandes surfaces….

La loi de 1973, dite « loi Rothschild », du nom de la banque dont était issu l’ancien président de la République, Georges Pompidou, a bien enfoncé le clou. Depuis l’État, passe par le système des banques privées  pour financer son endettement et surtout il n’est plus maître de sa monnaie. Mais au fait Emmanuel Macron, est lui issu de la banque Rothschild… Voyez-vous le lien ? 

Dégringolade masquée mais réelle depuis 68. La mondialisation voulue par une poignée de milliardaires sordides et criminels est de plus en plus omniprésente. 

En 1995, l’OMC a vu le jour. Inconnue du grand public, l’Organisation Mondiale du Commerce a été créée dans le but d’étendre l’hégémonie économique des USA en Europe. Le TAFTA (Traité Transatlantique) est toujours dans les tuyaux. Le CETA est déjà en vigueur et c’est un désastre, sauf pour les USA of course. *7

Les mondialistes ont avancé leurs pions soigneusement. La seule inconnue reste le facteur humain. Ils ne pouvaient pas prévoir que les gueux se réveilleraient. Le pion Macron va sauter ou alors la situation va se durcir encore plus. Nous avons déjà un état policier, avec tout juste le droit de s’exprimer. (pour combien de temps encore ?) 

Bruxelles à la botte des USA est un rouleau compresseur. Aidé du Gladio de l’OTAN *8, de l’Eurogendfor *9, et des milices privées (Benalla and cie) , les heures les plus sombres de l’histoire risque de nous envahir de nouveau. D’ailleurs, Edouard Philippe annonce un durcissement de la répression. *10

Face à cette dictature mondiale, un seul adage à appliquer pour nous et nos générations futures :
« Pire que les bruits de bottes, le silence des pantoufles ». 

Claude Janvier

*1 http://www.fawkes-news.com/2019/01/le-gouvernement-octroi...

*2 https://www.alterinfo.net/L-OMS-avance-en-secret-pour-men...

*3 https://www.jp-petit.org/Presse/curseur/enquete_sur_OMS.htm

*4 https://www.youtube.com/watch?v=r8TxKhqY2vM

*5 https://fr.sputniknews.com/international/2018121910393644...

*6 https://www.francebleu.fr/infos/societe/le-nombre-de-sdf-...

*7 https://www.huffingtonpost.fr/jose-bove/nationalisme-ceta...

*8 http://www.alterinfo.net/Reseau-terroriste-de-l-OTAN-La-l...

*9 https://lesobservateurs.ch/2014/11/21/arriva-eurogendfor-...

*10 http://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/gilets-jaunes-p...

 

Source : leblogalupus

jeudi, 07 juin 2018

Mai 68 : la fin du mythe

Publié par Guy Jovelin le 07 juin 2018 

 

Cinquante ans, ça se fête, pourtant, il est aisé de constater que cet anniversaire, de la révolte des étudiants de mai 68, n’a pas donné lieu à de grandes festivités, à part quelques rappels inévitables dans les médias. Ce sont surtout les opposants qui s’en souviennent. Mais au fait, fêter quoi ? Si cette révolte, conduite par des fils de notables et des petits-bourgeois immatures, deviendra dans l’imaginaire d’une toute une jeunesse en mal-être, “La Révolution de mai 68 “, et qu’elle sera, ensuite, fantasmée par tous les bobos, d’ici et d’ailleurs, à l’origine, elle n’a séduit que peu de monde. Et, jamais, la majorité silencieuse. Qui n’a fait que subir ! Ce n’est qu’un peu plus tard, en gangrenant la plupart des politiciens de gauche et de la droite molle, que cette révolte va consacrer une idéologie libertaire qui se résume en deux slogans emblématiques : “il est interdit d’interdire” et “jouissez sans entraves”. Quel programme ! Pas étonnant, que de jeunes fauves pleins d’appétence fussent enthousiasmés par cette vitrine alléchante, avec ses slogans, claquants et vibrants comme des couperets : ils vont s’offrir une grande libération sexuelle débridée. Là où ça va se compliquer – Freud étant passé par là – c’est quand nos apprentis sorciers eurent l’idée saugrenue d’investir leur défoulement d’une véritable politique idéologique, pour l’appliquer à tous les rouages de l’État. Et ils réussirent, en désintégrant et en pervertissant toutes les valeurs qui fondent une société, normalement constituée.

On sait que le passage à l’âge adulte ne se fait pas sans extravagances, ni anicroches, mais, justement, avec le recul, on voudrait comprendre comment ce projet infantile de transmutation a pu aller au-delà du concevable et de toute logique politique rationnelle. Et nous fabriquer une société, à tel point invertie, où tout discernement est totalement impossible. D’une permissivité complètement ingérable, autant par ses lois que par ses mœurs, nous payons aujourd’hui le prix fort de toutes les sottises des enfants de mai 68. En déconstruisant la société de leurs parents, mais surtout en se regardant le nombril et d’abord leur propre intérêt, ils ont ouvert la porte au capitalisme mondialisé et au libéralisme… qu’ils disaient combattre – quelle foutaise ! Ils voulaient Lénine ou Mao, ils ont eu Mitterrand et, soudain, toute la gauche caviar est devenue ministrable. Ils voulaient abattre le religieux, ils ont eu l’islamisme et le voile partout, même à l’UNEF, syndicat soixante-huitard s’il en est. Ils voulaient que toute la classe ouvrière puisse aller à l’université, il n’y a jamais eu si peu d’enfants d’ouvriers dans les facultés. Échecs, partout ! Par contre, ils ont réussi à imposer leur idéologie mortifère dans toutes les institutions et les organismes d’État, les médias et la plupart des cerveaux pensants de notre pays, et même au-delà. Et, ils se sont érigés en petits commissaires de la pensée en corsetant la liberté d’expression et en investissant une pléiade d’associations “humanitaires” qui, dorénavant, contrôlent la plus simple expression malencontreuse qui peut vous envoyer en prison pour peu que cela ne convienne pas. Dans la foulée, ils ont établi les lois Gayssot, qui empêchent les historiens de faire correctement leurs recherches. La liberté est devenue un leurre et la terreur intellectuelle s’est institutionnalisée. Pourtant, le mythe de la révolution gauchiste semble s’éloigner à tout jamais. Mais l’interrogation sur sa conquête idéologique va encore perdurer longtemps.

Pour l’instant, quel aspect positif peut-on retenir de ces cinquante années de bêtises et de perversions ? Aucun ! Ou plutôt si, en cherchant bien, on peut en trouver un, un petit rien : les héritiers de mai 68, nouveaux bobos un peu écolos, en reprenant à leur compte un des slogans de mai 68, entre autres célèbres, “sous les pavés, la plage”, fleurissent les rues et les trottoirs où ils habitent… Peut-être par ce geste, s’exercent-ils à honorer, bientôt, la tombe d’une idéologie qui les formate encore ? Défunte, mais pas encore enterrée.

 

Source : ndf

samedi, 26 mai 2018

Mai 68 : Carl Lang rappelle que de Gaulle a été sauvé par les soviétiques

Publié par Guy Jovelin le 26 mai 2018

 

Par Thomas Joly le 25 mai 2018

 

En ces temps de commémorations indécentes de l'agitation gauchiste et communiste de mai 1968, Carl Lang, Président du Parti de la France, rappelle une vérité historique au milieu de la propagande mensongère des médias du Système.

Carl LANG@carllang2022
 
 

Les émissions sur mai 68 dignes des récits de contes et légendes se gardent bien de dire que le régime gaulliste a été sauvé par Moscou. C'était la véritable raison de la disparition de de Gaulle à Baden-Baden.: Massu avait rencontré un émissaire soviétique la veille de sa venue.

 

vendredi, 20 octobre 2017

L’Elysée réfléchit à une commémoration de Mai 68, Cohn-Bendit associé Par perubu le 19/10/2017

Publié par Guy Jovelin le 20 octobre 2017

Daniel Cohn-Bendit devrait être associé à la préparation puis aux célébrations des événements de mai 1968. Daniel Cohn-Bendit devrait être associé à la préparation puis aux célébrations des événements de mai 1968.

L’Élysée commence à réfléchir à une commémoration de Mai 68, dont on célébrera le cinquantenaire l’an prochain, avec l’idée de sortir du « discours maussade » sur ces événements qui ont contribué à la modernisation de la société française, dans un sens plus libéral. Des personnalités comme Daniel Cohn-Bendit, proche du chef de l’État, seront vraisemblablement associées à la réflexion puis aux manifestations.

Pour Emmanuel Macron, Mai 68 appartient à un passé qu’il n’a pas connu, puisqu’il est né neuf ans plus tard. L’Élysée souhaite donner une dimension internationale à « 68 », car ce fut l’année du Printemps de Prague et de sa répression, des grandes manifestations aux États-Unis, du massacre à l’Université de Mexico, des mouvements étudiants dans toute l’Europe…

L’année 2018 marquera également le 60e anniversaire de la Constitution de 1958 et le Président entend le marquer d’un grand événement (et d’un discours), ainsi que le 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, adoptée par les Nations Unies en 1948. L’année prochaine marquera enfin la fin du cycle des commémorations du centenaire de la Première guerre mondiale, avec une importance particulière pour le 11 novembre, qui se prêtera sans doute à la célébration de l’entente franco-allemande et de la construction européenne. Dès le mois prochain, l’accent sera mis sur Georges Clemenceau, cent ans après l’arrivée du Tigre à la présidence du conseil, le 16 novembre 1917.

Restera pour Emmanuel Macron à réfléchir au grand discours mémoriel sur l’Algérie – colonisation et guerre – que François Hollande n’a jamais prononcé. Mais c’est là un terrain bien plus miné que Mai 68.

L’Opinion

mercredi, 19 juillet 2017

La dictature de l’inversion

Publié par Guy Jovelin le 19 juillet 2017 

Avec l’arrivée du Parti socialiste et de toute la gauche au pouvoir, en 1981, c’est, en fait, les idées de mai 68 et son fameux slogan “il est interdit d’interdire” qui se sont installées définitivement dans le paysage quotidien des Français. Déjà à l’œuvre dans la société, l’inversion des valeurs, devient la norme au plus haut sommet de l’État et contamine, avec délectation, toutes les élites politiques et médiatiques. La devise “Famille et Patrie”, trop connotée, est mise au pilori et, donc, les valeurs traditionnelles de la famille et l’amour de la patrie doivent être, à la moindre occasion, tournées en dérision. La peur des mots est définitivement actée et les petits commissaires de la pensée veillent au grain. Mais, comme si cela ne suffisait pas, tout est pris à contre-pied. On glorifie la laideur et la grossièreté, l’insignifiant et le détail. Une chaîne télé sera même dédiée à ça : Canal + ! Qui verra défiler tous les clowns d’une génération, fils et filles de, spécialement engagés pour leur fatuité, afin d’organiser des “after-hours”. Qui n’amusent que leurs semblables ! Dans tous les domaines, toutes les minorités et toutes les différences, les plus incongrues, sont magnifiées et deviendront des porte-drapeaux. L’art n’est plus une recherche spirituelle, mais une quête incessante de l’esbroufe. Tout ce qui peut épater, choquer et requérir du public, est monté au pinacle. Depuis, la société subit un nivellement par le bas (très bas) comme jamais auparavant !

Dans le même temps, cette idéologie libertaire – de l’ouverture à tout et au n’importe quoi – va, très vite, servir le principal intéressé : le marché et tout le système financier. Cela, les gauchistes ne l’avaient pas prévu, tellement la dégénérescence de leurs idées était avancée ! Par contre, ayant bien compris d’où soufflait le vent, une fois au pouvoir, les politiciens de tous bords vont devenir, peu ou prou, les idéologues du marché. Ils vont très vite assimiler, que cette économie n’a pas vraiment besoin de citoyens pour fonctionner à plein régime, mais qu’elle a besoin de consommateurs compulsifs, abrutis par des slogans publicitaires soporifiques vantant la possession frénétique de gadgets innommables inventés par des entrepreneurs avides de fric. Complices de ce système, les gouvernements successifs vont, désormais, nous resservir la même recette. Et, maintenant, Macron, n’échappant pas à la règle, nous joue, malgré la saturation, le gauchiste de service en appliquant le précepte : “du passé faisons table rase”. Du moins en apparence ! Son image est bien la seule chose qui l’intéresse. Pour que tout change sans que rien ne change. Son action politique se réduit à la communication par l’entremise de ses amis, patrons de grands groupes de presse. Aux ordres ! Et nous prenons du Macron, matin, midi et soir.

 

Si la dictature de l’inversion fait, encore, des ravages chez nos élites et y est toujours à l’œuvre, la bataille des idées continue et se fait ailleurs. Principalement sur Internet où la diffusion des idées pour remettre la France à l’endroit, est devenue majoritaire et touche des couches très larges de la population. On arrive aujourd’hui à une situation préoccupante où l’élite, complètement assujettie à l’idéologie soixante-huitarde, se retrouve, de fait, déconnectée de la réalité du pays. Qui, lui, reste profondément attaché aux valeurs traditionnelles, certes en évolution, mais toujours dans une continuité culturelle (sans quoi, il ne pourrait y avoir de civilisation). Cette civilisation que nos apprentis sorciers de “l’interdit sans l’interdit” voudraient, bien volontiers, voir disparaître. Pour mettre à la place une société multiculturelle fortement communautarisée, à la fois, transgenre et hyper sexualisée ? Visiblement, une partie du boulot est déjà accomplie…

L’achèvement dépendra de la résistance populaire.

 

Claude Picard

 

Source : ndf